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Tous les métros mènent à Tashkent_

  • Writer: Alice
    Alice
  • Aug 14, 2024
  • 2 min read

Après un voyage tout compte fait fluide, mais qui m'a paru s'étirer à l'infini et la nuit avec lui, on atterrit à Tashkent au petit matin. Il fait déjà beaucoup trop chaud. Comme d'habitude, le stress pour les contrôles de douane n'avait point raison d'être, l'agent au guichet me digne à peine d'un regard. En revanche, il est capable d'aller poser le tampon à l'avant-dernière page du passeport, chose extrêmement impolie si je peux me permettre.


À la sortie du bâtiment c'est à mon tour de nier les taxis et les genres de taxis qui me proposent un lift en ville. J'ai décidé de me rendre à l'hôtel avec les minibus de ligne, d'ailleurs ça peut paraître étonnant mais ils ont bien de vraies lignes de minibus. Je n'ai aucune idée de la ligne qu'il me faudra prendre, il m'en faudra probablement deux voire trois mais peu importe, à cette heure ma chambre n'a aucune chance d'être prête et je ne suis pas pressée. J'ai trouvé 57 euros en soms ouzbeks dans un bureau de change sombre et douteux près de la Gare de l'Est avant de partir, et le fait de débarquer avec l'argent du Pays déjà en poche me donne l'impression d'avoir en main les clés de la ville.


À l'arrêt les passagers ne se bousculent pas pour me proposer de l'aide. Je comprends, moi aussi je ne saurais pas comment le demander. Pour la première fois je me trouve à un endroit où je ne parle pas un mot de leur premiere ni deuxième langue (le russe, pour ce qui se demanderaient), et ça me pousse bien plus loin de ma zone de confort que d'emprunter un bus sans savoir où il se dirige.


C'est pas tout à fait ce qui se passe ce matin, chaque bus affiche ses arrêts principaux sur la vitre. J'essaie de me remémorer quelques uns des lieux que j'ai vu sur la carte, de deviner s'ils peuvent correspondre aux indications sur les vitres, mais c'est compliqué.

Un minibus qui promet de m'emmener jusqu'à une station de métro finit par arriver. En bonne parisienne, je fonce et je ne me préoccupe pas de savoir lequel: un métro vaut l'autre, une fois que tu es dedans le monde t'appartient.








 
 
 

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